NOUS SOUHAITONS UNE BONNE FETE DE SOUCCOT A TOUS
		
		La Fête des Tabernacles était une fête de moisson de huit jours, le 
		peuple vivant temporairement dans des « cabanes » 
		faites de branches d'arbres et de feuillages. Egalement appelée la « Fête 
		des récoltes », elle était célébrée au 7ème 
		mois, Tishri, lorsque les récoltes étaient terminées. Essentiellement 
		agricole, elle renfermait aussi un sens historique, en étant une 
		commémoration de l'errance du peuple dans le désert, lorsqu'ils 
		habitèrent dans des tentes (Lév. 23 : 33-43).
		
		
		En tant que point culminant des fêtes de l'année, et faisant suite aux 
		sacrifices solennels du Jour de Réconciliation, la Fête des Tabernacles 
		était un événement des plus joyeux, suggérant la future réjouissance du 
		monde lorsque le grand dessein de D.ieu sera accompli.
        
		                               
		 Jacques 
		Obojtekpour la Commission d'Israël
		
		
		EB N°286 p40
		
		
		LA FETE DES 
		TABERNACLES
        
		
                      
        Nous souhaitons une 
		joyeuse fête de Souccot
        à tous nos amis Juifs Israéliens à tout Israël. Pour cette occasion nous 
		reproduisons un article de M. Edersheim [historien biblique]. 
        
		               
		Cette fête fut instituée à l'époque où les Juifs quittèrent le désert 
		pour prendre possession de la Terre de la Promesse. Elle commémorait la 
		vie dans le désert et l'entrée en Canaan où ils eurent le privilège de 
		jouir de leur héritage et de disposer de lieux d'habitations plus 
		importants. C'était véritablement la fête de la Nouvelle Année, et en 
		quelque sorte une occasion d'action de grâces pour la récolte ou la 
		moisson de l'année Ex. 23 : 16 ; Lév. 23 : 33 - 44.
        
        
		               
		« A Jérusalem, des cabanes étaient érigées en tous lieux, dans la cour 
		et sur le toit, dans la rue et sur la place. Ces tonnelles, ou cabanes, 
		étaient faites de branches d'arbres — olivier, palmier, myrte, pin, 
		saule, etc. Personne ne logeait chez soi, mais tous vivaient dans ces 
		cabanes — toutes les personnes de la ville et les multitudes venant de 
		la campagne. Toutes distinctions de rang, toute séparation entre riche 
		et pauvre, étaient oubliées pour un temps, car chacun avait une demeure 
		aussi convenable que celle de son voisin.
        
        
		               
		« Chaque matin, une joyeuse procession, accompagnée de la musique, 
		descendait à la Piscine de Siloé et puisait, dans une cruche d'or, de 
		l'eau qui était déversée sur l'autel parmi les alléluias. 
        
        
		               
		« La nuit, quatre chandeliers d'or, munis chacun de quatre globes en or 
		pour éclairer, étaient situés au centre du parvis, et la lumière qui en 
		émanait était visible de toute la ville. Tout autour de ces lumières des 
		hommes pieux dansaient devant le peuple, tenant dans leurs mains des 
		flambeaux allumés, chantant des hymnes et des chants de louange, tandis 
		que les Lévites, postés sur les quinze marches [correspondant aux quinze 
		cantiques des degrés ou marches Psaumes 122-134] conduisant au parvis 
		des femmes dans le Temple, accompagnaient les chants de musique 
		instrumentale.
        
        
		               
		« L'illumination du Temple était symbolique de la lumière qui devait 
		briller à l'extérieur de celui-ci dans la sombre nuit du paganisme ; 
		ensuite, à la première lueur du matin, il y avait les sonneries des 
		trompettes d'argent des sacrificateurs, de l'armée de Dieu, alors 
		qu'elle progressait au son des trompettes et des cris de réjouissance 
		pour réveiller les dormeurs et exprimer de très solennelles 
		protestations contre le paganisme ».
        
        
		« CETTE GRANDE 
		JOURNEE DE LA FETE »
        
        
		               
		Le dernier de ces sept jours de la fête était appelé le Grand Jour. 
		C’était au cours de celui-ci que toute la cérémonie d'allégresse et de 
		réjouissance atteignait son apogée. De nouveau, nous glanons de M. 
		Edersheim et d'autres, ce qui suit :
        
        
		               
		« Selon la tradition juive, la colonne de nuée le jour et de feu la 
		nuit, symbolique de la présence et de la direction de Dieu, apparut en 
		premier lieu à Israël le quinzième jour de Tishri, le premier jour de la 
		fête. On pense que ce fut ce jour-là que Moïse descendit de la Montagne 
		et annonça aux Juifs que le tabernacle de Dieu devait être édifié au 
		milieu d'eux. Nous remarquons que ce fut à cette fête qu'eut lieu la 
		dédicace du Temple de Salomon sur lequel descendit la gloire de la 
		Shekinah 1 Rois 8 ; 2 Chron. 7.
        
        
		               
		« Le dernier, le grand jour de la fête, représentait le summum de toute 
		cette symbolisation. Tôt le matin, les gens, avec la pomme du Paradis 
		(une orange) dans leur main gauche et des branches dans leur main 
		droite, marchaient au son de la musique en une procession conduite par 
		le sacrificateur ; celui-ci portait une cruche d'or pour puiser de l'eau 
		de la Piscine [ou réservoir] de Siloé, au sud du Temple. Ayant rempli la 
		cruche d'or à cette fontaine, il la rapportait dans le parvis du Temple 
		au milieu des cris de la multitude et des sons de cymbales et de 
		trompettes. Le retour était organisé de telle sorte que la procession 
		devait arriver juste au moment où d'autres sacrificateurs déposaient les 
		morceaux des sacrifices sur l'autel des holocaustes, lorsque l'office 
		ordinaire pour le sacrifice arrivait à sa fin.
        
        
		              
        
        « Lors de chacune de ces 
		sept journées les sacrificateurs faisaient le tour de l'autel, disant : 
		« Ô, maintenant, apporte donc le salut, Jah ! Ô, Jah, donne la 
		prospérité ! ». Cependant, le septième jour, ils faisaient sept fois le 
		tour, se remémorant comment, dans des circonstances similaires, les murs 
		de Jéricho étaient tombés, et anticipant que par l'intervention directe 
		de Dieu les murs du paganisme s'effondreraient devant Jéhovah et le 
		monde resterait alors à découvert devant Son peuple qui entrerait pour 
		s'en emparer.
		
        
		               
		« L'eau contenue dans la cruche d'or était ensuite déversée sur l'autel. 
		Cette cérémonie était estimée d'une importance vitale et semblait 
		symboliser l'effusion du saint Esprit. Immédiatement après que cette eau 
		était versée, le Hallel [la louange — Trad.] était chanté. Celui-ci 
		correspond aux Psaumes 113 à 118. Ils étaient chantés, comme réponses, à 
		l'accompagnement de la flûte. Tandis que les Lévites entonnaient le 
		premier vers du Psaume, le peuple le reprenait ; alors qu'à chacun des 
		autres vers il répondait, Alléluia (Louez l'ETERNEL). Les sacrificateurs 
		donnaient ensuite une triple sonnerie avec leurs trompettes d'argent ».
        
		                                    
        Jacques Obojtek
        
        
		V.P. Mai-Juin 2000 N° 434 p. 34-35